Introduction


Au XIXe siècle, la perception de la folie n'évolue pas de façon importante par rapport aux siècles précédents, comme le XVIIe siècle où le monde de la « folie » devient un monde d'exclusions.



Charles Baudelaire,




Guy de Maupassant,




ou encore Franz Kafka,

nous font partager quelques formes et nuances de folies de par certaines de leurs œuvres. L'esprit est voué au déchirement entre son aspiration à l'idéal et l'appel du gouffre, de la déchéance et du péché, dans le recueil de Baudelaire, Les Fleurs du mal, cette œuvre nous expose l'idée d'un « spleen », d'un mal-être profond.

Une nouvelle qui peut être qualifiée de conte de peur ou d'angoisse, Le Horla de Maupassant nous dévoile une folie qui conduira le personnage à commettre un meurtre.

Une œuvre qui fascine les psychanalystes, fondée sur la perte d'identité, la culpabilité et la transformation du corps, La Métamorphose de Kafka, est la représentation métaphorique de la Folie.

Nous allons donc nous interroger, comment la folie est-elle représentée à travers les personnages du XIXe et XXe siècle ? Nous allons mettre l'accent sur les formes de mal-être, représentées à travers les personnages du XIXe et XXe siècle notamment dans le poème Au Lecteur, et dans la nouvelle de littérature étrangère La Métamorphose, puis nous ferons la lumière sur la folie meurtrière représentée à travers les personnages du XIXe et XXe siècle, plus précisément dans le poème Le Vin de l'assassin, dans la nouvelle Le Horla, et dans son adaptation en bande dessinée de Guillaume Sorel.